Par sa gestion catastrophique de la crise sanitaire et au vu de ses tergiversations, ses volte-faces et ses mensonges, l’Etat français a largement démontré son incompétence et sa volonté jacobine de ne laisser aucune marge de manœuvre à la Collectivité de Corse.
Pourtant, le 23 mars, les députés de la Corse désignés par la démarche collective Per a Corsica ont voté le texte de loi d’urgence, proposé par le gouvernement, pour faire face à l’épidémie de covid-19. Certaines dispositions de cette loi s’opposent à notre vision du monde du travail et des acquis sociaux.
Ce vote, comme d’autres tout à fait discutables, est en totale contradiction avec nos orientations actuelles sur le plan social.
Nos députés ont, en l’occurrence, calqué leur attitude sur celle du parti gouvernemental, appuyée par les Républicains et le Rassemblement national.
Si certains thuriféraires de la politique macronienne en Corse sont bien mal placés pour les critiquer, nous ne pouvons, quant à nous, cautionner certains choix: être représentés au sein d’institutions françaises, quelles qu’elles soient, ne peut, en aucun cas, nous conduire à accepter les dérives liberticides d’un État qui n’a de cesse de nous imposer toujours plus de dépendances dans tous les domaines.
Ce même État qui bafoue de façon récurrente et ostentatoire la dignité d’un peuple sur sa terre.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041746313&categorieLien=id
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