Petru Alessandri ne sera pas libéré
Petru Alessandri ne sera pas libéré.
Alain Ferrandi ne peut formuler de demande de libération avant un an.
Antone Pes est toujours incarcéré et ne peut espérer ni permissions, ni libérations à cause de la peine de sûreté prononcée à son encontre.
Ghjuvan Cristofanu Albertini, incarcéré depuis plus de 3 ans est en train d’effectuer la totalité de sa peine.
D’autres prisonniers politiques dorment également dans des geôles françaises ce soir.
Yvan Colonna a été assassiné il y a six mois et à l’heure actuelle, aucun responsable n’a été désigné, aucune enquête indépendante n’a commencé.
Depuis six mois, rien n’a changé.
Alors que nous avons il y a quelques jours dénoncé la vacuité du protocole d’accord Darmanin Simeoni, l’état au travers de son appareil répressif vient d’y mettre un terme en prononçant le maintien en détention de Petru Alessandri.
Arguant d’un risque de trouble à l’ordre public, la France bafoue une fois de plus les droits de nos frères incarcérés ainsi que la volonté populaire.
En ce sens, il appartient au peuple corse de refuser de se laisser rendormir, et d’imposer à son tour des lignes rouges comme préalables à un véritable processus historique.
Ce préalable est simple, il est le ciment de l’unité populaire traduite dans les rues de notre Pays, il s’articule autour de trois revendications claires :
Designation de TOUS les responsables de l’assassinat d’Yvan Colonna.
Libération immédiate de TOUS les prisonniers politiques.
Telles sont les conditions pour la reprise d’un dialogue avec l’état qui devra se faire autour de la reconnaissance du peuple corse et de ses droits.
Corsica Libera demande solennellement à l’ensemble de la classe politique corse, à l’ensemble des élus concernés de reporter leur présence à ces discussions jusqu’à la libération de tous les prisonniers politiques comme cela a été le cas lors des discussions de 81 et 89.