Depuis lundi, 7 militants de Corsica Libera ont été transférés à Paris dans le cadre d’une commission rogatoire alibi diligentée par le parquet dit « antiterroriste ».
En lieu et place du pseudo « processus à vocation historique » annoncé en grande pompe, l’appareil d’Etat français signe ces derniers jours le retour des opérations de police politique avec son lot d’exactions et de méthodes indignes (appartements saccagés, militants transférés les yeux bandés…).
Depuis lundi, 7 militants de Corsica Libera ont été transférés à Paris dans le cadre d’une commission rogatoire alibi diligentée par le parquet dit « antiterroriste ».
Il s’agit de militants politiques de la cause nationale corse. Parmi eux se trouvent de très jeunes militants, l’un d’eux a à peine 18 ans, des responsables du nouvel organe exécutif de Corsica Libera et des militants historiques.
Les policiers de la SDAT ont également perquisitionné un local de notre parti, révélant un peu plus encore la volonté de l’appareil d’Etat de museler un combat politique.
À travers Corsica Libera, ce sont tous les Corses qui refusent la disparition programmée de leur peuple sous les effets conjugués de la spéculation immobilière et d’une colonisation de peuplement effrénée qui sont visés.
À travers Corsica Libera, ce sont tous les Corses qui dénoncent le cynisme de la parodie de discussions en cours qui sont visés.
À travers Corsica Libera, ce sont tous les Corses qui aspirent à une vraie solution politique et à une paix réelle qui sont visés.
Face à cette situation, tous les Corses qui refusent la mise au pas de leur peuple et entendent vivre libres sur leur terre doivent se mobiliser.
Ùn li lasciaremu fà ! Ùn staremu mai zitti ! Ùn staremu mai capighjimbi !
Libertà per tutti i patriotti ! Tutti à a mossa !
(Tractages Aiacciu, Bastia, Corti, Migliacciaru, Sartè)