𝐒𝐄𝐌𝐈-𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐓𝐄 𝐏𝐑𝐎𝐁𝐀𝐓𝐎𝐈𝐑𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐏𝐄𝐓𝐑𝐔 𝐀𝐋𝐄𝐒𝐒𝐀𝐍𝐃𝐑𝐈
La chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a prononcé ce jour une mesure de semi-liberté probatoire pour Petru Alessandri.
Cette mesure intervient après vingt-quatre années d’enfermement derrière les barreaux des prisons françaises, où Petru Alessandri a été soumis au régime de détenu particulièrement signalé (DPS), éloigné des siens et de sa terre y compris dans l’épreuve du deuil.
Aujourd’hui, nous prenons acte de cette décision et nous réjouissons pour Petru ainsi que pour sa famille dans l’attente de sa libération intégrale.
Corsica Libera rappelle, néanmoins, qu’il ne s’agit là que de la stricte application d’un droit qui aurait dû lui être acquis depuis des années mais auquel s’est opposée la raison d’Etat.
À cette heure, on ne saurait considérer cette semi-liberté probatoire comme un geste de nature politique annonciateur d’un véritable processus de sortie de crise en Corse.
La question de la libération de l’ensemble des prisonniers politiques et de l’arrêt des poursuites contre les patriotes corses reste plus que jamais posée. Si, contrairement à l’Etat français, le mouvement national n’a jamais entendu pratiquer la logique des « lignes rouges » et des « préalables », la prise en compte de cette question permettra de situer si Paris entend s’inscrire dans une logique résolution du conflit et de solution politique réelle incluant la reconnaissance des droits nationaux du peuple corse.